Critique

 

Douze ans, sept mois et onze jours (Lorris Murail)

note: 5Roman jeunesse Nathalie - bibliothécaire - 1 février 2019

Walden a douze ans, sept mois et quatre jours lorsque son père, sans raison apparente, l’abandonne en pleine forêt du Maine, dans une cabane à des dizaines de miles de toute habitation. Son but ? Forcer son fils, plus enclin à monter des maquettes qu’à briller au base-ball, à devenir un homme. Les moyens : l’interdiction de dépasser certaines limites, trois ou quatre boîtes de conserve, un maigre matériel d’aventurier ou de trappeur, et deux manuels de survie dans la région… Walden, d’abord incrédule, attend en vain le retour de son père. Il va devoir affronter une nature sauvage et hostile : il y fera d’étranges rencontres, certaines bénéfiques, d’autres beaucoup moins. Comment expliquer la cruauté de son père ? Aux trois-quarts du récit, le suspense monte, habilement dosé et nous sommes tenus en haleine jusqu’aux toutes dernières pages!